Morale et politique postmodernes

Mercredi 10 octobre 2012, 18h-19h

Salle Osète, Espace Duranti, 6 rue du Lieutenant Pélissier, 31000 Toulouse

Intervenants : Corinne Enaudeau et Jean-Michel-Salanskis

Modération : Flora Bastiani

Depuis que Jean-François Lyotard, dans son essai publié en 1979, La Condition postmoderne, a émis l’hypothèse que notre monde moderne était devenu postmoderne en sus de moderne, qu’il était pour ainsi dire hanté par une dimension ou une phase postmoderne en lui, beaucoup d’auteurs, dans nombre de disciplines et de domaines, et depuis des sensibilités fort variées, ont repris à leur compte l’épithète postmoderne, lui donnant des significations imprévisibles (selon l’une d’entre elles, postmoderne est à peu près le nom pédant du “n’importe quoi”).

La question que l’on voudrait se poser dans ce débat est simplement la suivante : en admettant que postmoderne désigne en général une sorte d’éclatement, de dérèglement, d’indétermination, d’effondrement des valeurs peut-être, est-il possible de donner un contenu précis et un contenu convaincant à l’idée de morale ou de politique postmoderne ?

On voudrait conduire ce débat en prenant en considération, d’un côté, la diversité de ce qui est compris derrière le mot postmoderne, et, de l’autre côté, l’infinie difficulté qui s’attache, aujourd’hui plus que jamais, à toute proposition en matière de morale et de politique.

Cette conférence est organisée par la SIREL (antenne de Toulouse) dans le cadre de La Novela 2012